Un homme perd la mémoire. Assis à une table de café, il ne sait plus pourquoi il est là à attendre, ni qui il attend. Sa mémoire se fissure, le doute s’insinue pour laisser place au fantasme. Des souvenirs affluent comme des vagues et le submergent. La faculté de parole construite, sensée, laisse place à un déferlement de mots. Les sons prennent la place du sens. L’homme tente alors de se rapprocher de la mémoire du monde et des prémices du langage, grâce à l’emploi de nouvelles technologies qui lui permettent la manipulation de cette mémoire.
La voix du comédien et les sons qu’il produit (table augmentée, batterie…) sont les sources sonores d’une musique qui s’organise organiquement, avec lui ou contre lui. Par le dispositif technologique et scénique, le geste associe l’espace et le son pour créer le terreau d’un théâtre musical augmenté.
Livret, mise en scène et interprétation : Richard Dubelski
Composition : Greg Beller et Richard Dubelski
Dispositif sonore numérique : Greg Beller
Vidéo, lumière et scénographie : Yann Philippe
Production : Corps à sons
Avec le soutien de Anis Gras le lieu de l’autre, Arcueil – gmem CNCM, Marseille – l’Ircam, Centre Pompidou – Les Comédiens Voyageurs Marcel Bozonnet – SCENE44, n + n Corsino – Synekine Project – La Péniche Opéra
